Jean Lèques : Figure Locale emblématique de la Nouvelle-Calédonie
Jean Georges Lèques a vu le jour à la Vallée-du-Tir à Nouméa, au sein d'une vieille famille calédonienne ancrée localement depuis 1861, date à laquelle son grand-père Louis Lèques s'est établi sur le territoire. La personnalité de Jean Lèques, son caractère et son engagement profond envers sa ses concitoyens et sa commune ont contribué à faire de lui une figure emblématique et appréciée de la Nouvelle-Calédonie. Qui était l’homme derrière le politicien ?
Proximité et Accessibilité
Ce qui a distingué Jean Lèques, c'était sa proximité avec les habitants de Nouméa et de la Nouvelle-Calédonie en général. Véritable acteur de la réconciliation en signant les accords de Matignon en 1988, il était réputé pour sa disponibilité, son accessibilité et sa volonté d'écouter les préoccupations de ses concitoyens. Il n'était pas rare de le voir se rendre dans les quartiers, discuter avec les résidents pour comprendre leurs réalités quotidiennes. Il s'est investi dans des initiatives sociales et associatives qui ont eu un impact direct sur la vie des populations. Sa contribution à des organisations comme SOS Logement et l’association Logicoop reflétait son désir d'aider ceux qui étaient dans le besoin, en particulier en matière de logement. Une personnalité qui s'impliquait activement dans des projets concrets pour améliorer la qualité de vie des calédoniennes et calédoniens.
Famille et Valeurs
Jean Lèques était marié à Évelyne Lacheret, avec qui il a fondé une famille de quatre enfants. Leur union, au-delà des confessions religieuses différentes, symbolise la dimension qu'ils accordaient aux valeurs de tolérance et de respect mutuel. Le couple Lèques était un exemple de collaboration et d'engagement dans le service de la communauté.
En tant qu’homme politique, il fut pendant 28 ans maire de la commune de Nouméa et le premier président du gouvernement collégial.
Il a rapidement intégré l'importance de l'implication civique, de la diversité culturelle et du développement durable pour la Nouvelle-Calédonie. Sa volonté de promouvoir l'habitat social et d'encourager la participation des jeunes artistes a montré qu'il pensait au-delà des frontières de la politique traditionnelle.
Celui que ses administrés appellent affectueusement « Fifils » laisse derrière lui un héritage d'engagement, de proximité et de dévouement envers sa terre natale et ses concitoyens. L'homme dans l’ombre des titres politiques restera une figure inspirante et respectée pour les générations futures, rappelant que l'engagement au service de sa communauté peut laisser une empreinte durable et positive dans le monde.
